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Une entrevue véridique avec le Dr Ben Carson MD: Une icône américaine |
Written by Patricia Turnier |
Tuesday, 05 July 2011 03:00 |
Dr Benjamin Solomon Carson Sr., MD est né au Michigan en 1951 d'une jeune mère issue des quartiers pauvres de Detroit. Dr Carson et son frère aîné, Curtis, ont grandi dans un milieu défavorisé où le crime et la violence régnaient. Ses parents se sont divorcés lorsque Dr Carson était très jeune. Dr Carson et son frère ont été élevés par leur mère. Suite au divorce de ses parents, Carson a perdu confiance en lui-même et croyait ses camarades de classe qui l'insultaient en le traitant de tous les noms. Il a intériorisé ces insultes et il a commencé à développer un violent tempérament. Sa mère l'a encouragé ainsi que son frère à relever le défi en s'efforçant à rechercher l'excellence. Grâce à la puissante confiance que sa mère plaçait en lui, ce dernier a retrouvé son assurance et s’est instruit de son propre chef en lisant deux livres par semaine. Il devait fournir des comptes-rendus de ses lectures à sa mère. Cette dernière avait une troisième année de scolarité mais un doctorat de la vie. Constamment elle motivait Carson en lui disant, “Bennie, si tu sais comment lire, tu peux savoir et apprendre pratiquement tout ce que tu veux. Les portes du monde sont ouvertes à n’importe quelle personne qui sait lire. Et mes fils rencontreront le succès dans la vie parce qu’ils deviendront les meilleurs lecteurs de leur école”. Sa mère vérifiait régulièrement ses devoirs ainsi que ceux de son frère. Elle les encourageait à relever le défi d’exceller via la lecture tout en les incitant à fermer la télévision. Les notes de Carson se sont améliorées graduellement. Dr Carson a partagé les pensées suivantes à l’âge tendre de huit ans: “J’adore écouter des histoires à l’église et il semble que les missionnaires sont les gens les plus nobles du monde. Ils ont fait ces sacrifices. Oh là là! Existe-t-il quelque chose de plus formidable que cela?”. Les incroyables accomplissements du Dr Carson sont remarquables et en dépit de ses difficultés au début de sa vie, il a réussi envers et contre tout. La discipline de Carson, sa persévérance, son dur labeur et sa foi profonde en la religion ont porté fruit. Il est passé du dernier rang en tant qu’étudiant au premier. Il n’a jamais baissé de niveau depuis. Dr Carson a complété un diplôme en psychologie à l’Université Yale et a gradué à l’Université du Michigan dans la faculté de médecine. Il a complété plus tard son internat en chirurgie générale et sa résidence en chirurgie neurologique à l’hôpital Johns Hopkins. En 1982, il a été nommé résident en chef et associé en chirurgie neurologique à l’hôpital Johns Hopkins. Ultérieurement, il a été chef de clinique senior en neurochirurgie à l’hôpital Sir Charles Gairdner, Reine Elizabeth II du centre médical en Australie de l’Ouest. En 1984, après avoir passé une année dans ce pays, il est retourné à Hopkins pour devenir le plus jeune chef de la nation en neurochirurgie pédiatrique au Centre pour enfants Johns Hopkins, en plus des fonctions de codirecteur de l’oncologie neurochirurgicale, d’assistant-professeur d’oncologie et de chirurgie neurologique à l’âge de 33 ans. En 1987, Dr Carson a eu une reconnaissance internationale pour avoir dirigé pendant 22 heures la chirurgie d’une importante équipe médicale qui a séparé avec succès des jumeaux allemands dont la partie arrière (de leurs têtes) était jointe. Ce fut une percée historique. En 1997, Dr Ben Carson et son équipe ont été en Afrique du Sud pour séparer des frères siamois Luka et Joseph Banda, des nourrissons mâles originaires de la Zambie. Ces garçons ont survécu et aucun n’a souffert d’un dommage au cerveau. Les Banda étaient les premiers jumeaux craniopages de type II (c’est-à-dire unis à la partie supérieure de leurs têtes) à avoir été séparés avec succès via une chirurgie. L’opération a duré 28 heures. Dr Carson a aussi apporté une avancée au niveau de la chirurgie du cerveau pour aider à contrôler les attaques chez les nourrissons et il a démontré un large succès avec les adultes souffrant de névralgie du trijumeau. Cette condition cause une douleur faciale sévère qui s’appelle “maladie suicidaire” car plusieurs adultes choisissent d’en finir avec leur vie plutôt que de supporter ce niveau de souffrance.En 2004, Dr Carson a été nommé par le Président George W. Bush de l’époque pour être membre du conseil présidentiel sur la bioéthique. Depuis de longue date, Dr Carson est le directeur de la neurochirurgie pédiatrique du centre hospitalier Johns Hopkins pour enfants (www.hopkinschildrens.org). Il est connu pour accorder le maximum d’attention à chaque cas. Il continue à diriger plus de 300 chirurgies par année. Il détient une expertise au niveau des blessures dues à un trauma du cerveau, de tumeurs cérébrales ou de la moelle épinière, d’achodroplasie, de pathologies neurologiques ou congénitales, de névralgie du trijumeau. Les contributions du Dr Carson ont apporté la notoriété au centre hospitalier Johns Hopkins pour enfants dans le domaine de la neurochirurgie pédiatrique. Il a publié des travaux colossaux dans le domaine médical et a écrit plus de 100 publications en neurochirurgie ainsi que quatre livres devenus des best-sellers. Ces ouvrages ont été traduits en plusieurs langues. Dr Carson est membre du Alpha Omega Alpha Honor Medical Society, l’Horatio Alger Society of Distinguished Americans et plusieurs autres prestigieuses organisations. Dr Carson a reçu plus de 50 doctorats honoris causa et une douzaine de mentions nationales honorifiques. En février 2008, il a reçu la médaille Ford du Théâtre Lincoln et en juin 2008 la Médaille présidentielle de la Liberté du Président de l’époque George W. Bush. Il est devenu le premier médecin afro-américain de l’histoire des États-Unis à recevoir la médaille présidentielle . 25 médecins ont obtenu cette médaille au courant de l'histoire américaine. Il s'agit du plus grand honneur attribué à un civil dans ce pays. Ce prix a été créé par l’ex-président Harry Truman en 1945. Le Président John F. Kennedy en 1963 a élargi les catégories de cet honneur. Établi par l’ordre exécutif 11085 en 1963, la médaille est décernée par le président à n’importe quelle personne qui a fait une contribution méritoire pour 1) la sécurité ou les intérêts nationaux des États-Unis 2) la paix mondiale ou 3) une contribution culturelle ou autre au niveau public ou des initiatives au niveau privé. CNN et le magazine Time ont classé Dr Carson parmi les 20 principaux médecins et scientifiques. Il est une “légende vivante” de la Bibliothèque du Congrès . En 2006, il était le récipiendaire de la Médaille Spingarn, le plus grand honneur conféré par le NAACP.
Dr Carson a divers intérêts qui vont au-delà de la profession médicale. Il porte plusieurs chapeaux: il est un auteur, un tribun de motivation (pour le système scolaire, les groupes civiques, les corporations, le President’s National Prayer Breakfast), un philanthrope, un guérisseur et un leader parmi d’autres rôles. En 2003, il a même fait une courte apparition dans le film “Deux en un ”, un long métrage concernant des siamois interprétés par Matt Damon et Greg Kinnear. Donner l’accessibilité à l’éducation représente aussi une question importante pour Dr Carson. En 1994, il a fondé avec son épouse The Carson Scholars Fund (http://carsonscholars.org/) pour les enfants de la quatrième à la douzième année avec une moyenne élevée (de 3.75 et plus). Les enfants méritoires doivent aussi démontrer une forte implication dans la communauté. Dr Carson est intéressé à maximiser le potentiel intellectuel de chaque enfant en leur donnant des opportunités. Le Carson Scholars Fund a créé des salles de lecture séduisantes et d’autres endroits pour encourager et récompenser les étudiants qui lisent. Dr Carson et sa femme ont donné des millions de dollars provenant de leur propre poche et ont fait des œuvres caritatives pour aider les jeunes écoliers. Dr Carson a « co-fondé » Angels of the OR pour aider les gens (qui ne sont pas assurés ou pas assez assurés) à avoir accès à la neurochirurgie. L’organisation caritative du médecin le Benevolent Endowment Network Fund (le BEN Fund) a également offert du soutien financier aux enfants nécessitant une neurochirurgie. Dr Carson est reconnu par tout le monde comme un homme qui s’adresse aux autres poliment, gentiment, respectueusement et avec dignité sans se soucier de l’origine ethnique, de la classe sociale ou de la religion de son interlocuteur. Il demeure naturel et il est dénué de toute prétention. Ces qualités sont très appréciées par un grand nombre de personnes. Il ne prend pas tout le crédit à son compte, il déclare plutôt qu’il est guidé par une plus grande force: “Dieu m’a donné le talent pour faire mon travail.”
Plusieurs personnes sont si touchées par l’histoire de ce médecin et ses accomplissements qu’une pièce de théâtre portant sur sa vie est jouée annuellement devant des milliers d’étudiants à Maryland. Le 7 février 2009, un film télévisé sur la chaîne TNT a été aussi mis en ondes. Ce long métrage intitulé “Gifted hands: The Ben Carson story” porte sur la vie du Dr Carson. Son personnage a été interprété par Cuba Gooding Jr, acteur ayant remporté un Oscar qui a également produit le film. Kimberly Elise a interprété le rôle de la mère du médecin. Dr Carson est un humaniste et une légende vivante. Il est considéré comme l’un des mentors mondiaux les plus significatifs et il est la crème de la crème. Nous lui avons parlé le 3 août 2009. Il a aimablement partagé son expérience et son expertise avec nous durant cette longue entrevue. Cet article a été écrit en anglais et traduit en français par le même auteur: Patricia Turnier, rédactrice en chef de Méga Diversité et détentrice d’une maîtrise en droit, LL.M. L'entrevue a été diffusé au Canada et en Afrique.
Patricia Turnier, LL.M s’adresse au Dr Ben S. Carson, MD:
P.T. Vous avez dédié à votre mère votre best-seller Gifted Hands à votre mère . Elle a eu et a toujours une grande influence positive sur votre vie. Pouvez-vous partager avec vous ce qu'elle représente pour vous?
Dr. B.C. Elle est une femme qui a seulement une troisième année de scolarité. Elle est issue d’une famille de 24 enfants et elle s’est mariée à 13 ans. Elle a quitté le Tennessee pour Detroit. Elle a découvert que son mari était bigame après de nombreuses années. Elle avait la responsabilité d’élever deux jeunes fils. Elle devait trouver un moyen de se débrouiller seule. Je veux ajouter qu’elle est une belle femme et qu’elle aurait pu se remarier. Elle a renoncé à tout cela et a dédié sa vie à ses enfants. Si on fait le calcul, nous étions pauvres mais jamais indigents ou défavorisés. Notre mère a pleinement enrichi nos vies. Elle voulait s’assurer de nous donner un bon départ dans la vie. Elle a pratiquement sacrifié sa vie pour nous. Ma mère est celle qui a donné toutes les possibilités à mon frère, qui est un ingénieur couronné de succès, et à moi. Nous recherchions ses conseils depuis notre enfance. Nous avons appris de notre mère qu’il y avait des opportunités dans la vie et que nous pouvions accomplir tout ce que nous voulions. Notre mère est une dame très intelligente, forte, sincère et compatissante. Elle est l’ancre de nos vies. Nous nous sentons très bénis et reconnaissants. Nous la créditons pour avoir été celle qui a assuré le maintien de la force dans notre famille. Nous lui donnons tout le respect et nous lui rendons hommage.
P.T. Il fut un temps Dr Carson où vous avez pensé à la psychiatrie comme spécialité. Vous avez même étudié la psychologie à Yale. Votre intérêt a changé. Comment avez décidé de choisir la neurochirurgie et de travailler spécifiquement pour les enfants?
Dr B.C. J’ai toujours dit que cela prouve que Dieu a un bon sens de l’humour parce qu’il a inspiré mes parents à me donner Salomon comme deuxième prénom. Il devait savoir que j’aurais une grande affinité avec le livre des Proverbes que je lis chaque matin et chaque soir depuis que j’ai essayé de heurter quelqu’un quand j’avais 14 ans. Quand Salomon est devenu le roi d’Israël, l’événement qui lui a donné de grands éloges était la décision qu’il a prise lorsque deux femmes sont venues le voir pour réclamer qu’elles étaient la mère du même bébé. Il a recommandé de diviser le bébé. Il s’agissait d’un test pour voir qui était la vraie mère. Elle était celle qui voulait que le bébé soit sauvé. Salomon est reconnu pour être le roi le plus sage de tous les temps. Ce qui est amusant à propos de cette histoire est le fait que je sois devenu reconnu pour avoir divisé des bébés en 1987. En me donnant le même nom que le roi Salomon, cela me fait penser que Dieu a un grand sens de l’humour. Il savait ce qui allait arriver.
P.T. Vous êtes devenu connu sur le plan international grâce à votre percée concernant l’opération en 1987 avec les siamois. Qu’est-ce que ce grand accomplissement et la reconnaissance représentent pour vous?
Dr B.C. C’était formidable de bénéficier de 15 minutes de gloire en 1985 pour avoir pratiqué des hémisphérectomies et une autre quinzaine de minutes de succès pour avoir fait un shunt intra-utérin en 1986. Après, j’ai reçu 15 minutes de gloire additionnelle en 1987 pour les jumeaux allemands. Concernant ces derniers, j’ai su au fait que ce serait plus de 15 minutes de célébrité. Les médias ne sont pas stupides et ils ont réalisé que j’étais le même homme qui avait mené les deux opérations précédentes. Ils se sont informés sur mes antécédents. Je savais que les choses changeraient à partir de ce moment. Au cours des années, j’ai pris une décision de façon consciente à savoir je souhaitais que ma notoriété soit profitable. J’ai voulu utiliser cette plate-forme pour vraiment essayer d’aider les jeunes à exploiter leur potentiel. Je veux qu’ils sachent ce qu’ils peuvent accomplir individuellement. Les jeunes gens doivent réaliser qu’ils n’ont pas à être victimes de leur environnement ou des personnes qui les entourent. Tant que vous avez un cerveau, vous possédez l’habileté de penser et de choisir; tout est possible. Il est aussi impératif pour moi de leur parler au sujet de l’importance de l’éducation.
P.T. Dans les médias, vous avez parlé de votre second prénom, Salomon. Pouvez-vous partager avec nous la belle histoire du roi Salomon et comment cela est relié à votre propre histoire?
Dr B.C. J’ai toujours dit que cela prouve que Dieu a un bon sens de l’humour parce qu’il a inspiré mes parents à me donner Salomon comme deuxième prénom. Il devait savoir que j’aurais une grande affinité avec le livre des Proverbes que je lis chaque matin et chaque soir depuis que j’ai essayé de heurter quelqu’un quand j’avais 14 ans. Quand Salomon est devenu le roi d’Israël, l’événement qui lui a donné de grands éloges était la décision qu’il a prise lorsque deux femmes sont venues le voir pour réclamer qu’elles étaient la mère du même bébé. Il a recommandé de diviser le bébé. Il s’agissait d’un test pour voir qui était la vraie mère. Elle était celle qui voulait que le bébé soit sauvé. Salomon est reconnu pour être le roi le plus sage de tous les temps. Ce qui est amusant à propos de cette histoire est le fait que je sois devenu reconnu pour avoir divisé des bébés en 1987. En me donnant le même nom que le roi Salomon, cela me fait penser que Dieu a un grand sens de l’humour. Il savait ce qui allait arriver.
P.T. Je sais que vous êtes très spirituel et que Dieu est une source d’inspiration pour votre carrière en tant que médecin. Dans votre best-seller “Think Big”, les lecteurs apprennent que vous priez pour vos patients. Il est rare d’entendre un médecin parler ouvertement de sa foi. Vous avez partagé avec les médias votre B.I.G. philosophie. La dernière lettre, G, est pour Dieu . Vous avez dit, “Je sens avec force que dans la société américaine, nous ne devrions pas avoir honte de Dieu. On ne devrait pas s’en distancer. Nous devons considérer le fait que cela se retrouve sur notre argent. Sur chaque pièce de monnaie et chaque billet il est indiqué “In God We Trust” . Quand nous avons créé cette nation, nous croyions en Dieu”. Pouvez-vous partager avec nous, Dr Carson, comment votre foi vous a aidé dans votre carrière et votre vie?
Dr B.C. C’était quand j’avais 14 ans et après avoir essayé de heurter un autre jeune. C’était le moment où j’ai compris qui était Dieu. Avant cet événement, Dieu était une figure nébuleuse pour moi. Avant, il s’agissait pour moi tout simplement de quelqu’un dont on prêchait la parole et que tout le monde connaissait un peu mais il n’était pas une personne avec qui j’avais une relation personnelle. Pendant les trois heures que j’ai passées dans la salle de bain après avoir tenté de heurter le jeune, j’ai compris que Dieu est réel. J’ai réalisé qu’il peut vraiment changer votre vie. Il a changé ma vie cette journée. J’ai commencé à dépendre de lui à partir de ce moment en tant que mon Père céleste mais aussi en tant que père terrestre. Chaque fois que j’avais un problème, j’allais vers lui. Je dois dire qu’il a répondu à la majorité des demandes que je lui ai faites. Ceci est particulièrement important dans ma carrière. J’ai eu à faire face à plusieurs cas controversés. Je lui ai demandé de me donner la sagesse pour savoir quoi faire.
P.T. En 1994, vous avez créé avec votre femme le Carson Scholars Fund. Le Ben Carson reading project est un programme de cette fondation. Pouvez-vous nous parler du club de lecture Ben Carson?
Dr B.C. En fait, nous avons découvert qu’il existe plusieurs écoles primaires dans ce pays qui n’ont pas de bibliothèques. Nous reconnaissons que 70 à 80% des décrocheurs de l’école secondaire sont des analphabètes fonctionnels. Nous voulions trouver une façon de s’occuper de ce problème. Nous avons commencé à mettre sur pied des salles de lecture dans les écoles. Ces salles de lectures sont des belles places. Nous les avons décorées comme Disneyworld. Ce sont des endroits qui ne peuvent être ignorées par des enfants.
P.T. Je pense que c’est une idée formidable que ces salles aient été décorées de cette façon. Je crois aussi définitivement que les livres utilisés aux écoles primaires ont besoin d’avoir des illustrations attrayantes pour les enfants. Je pense qu’ils peuvent mieux apprendre de cette manière.
Dr B.C. Oui, définitivement. Les enfants fréquentant ces salles de lecture obtiennent des points pour la quantité de temps qu’ils y passent et pour le nombre de livres lus. Ils peuvent collectionner ces points pour obtenir finalement un prix. Au début, ils le font pour les prix mais cela ne prend pas de temps pour que cela se reflète dans d’autres aspects de leur vie, par exemple dans leurs devoirs scolaires.
P.T. Est-ce que cela fait partie de vos plans de développer le Carson Scholars Fund à l’extérieur des États-Unis et de l’implanter dans d’autres pays comme par exemple en Haïti?
Dr. B.C. Absolument. Actuellement, la Fondation est opérationnelle à l'intérieur de 34 états. Notre objectif premier consiste à l'implanter dans tous les états. Après, nous aimerions définitivement le mettre sur pied dans d'autres pays comme Haïti.
P.T. En juin 2008, vous avez reçu la Médaille présidentielle de la Liberté, le suprême prix civil, de la part du Président de l’époque George W. Bush. Vous êtes devenu le premier médecin Afro-Américain de l’histoire des États-Unis à recevoir cette reconnaissance. Que signifie cet honneur pour vous?
Dr B.C. Je pense que cet honneur reçu ainsi que les précédentes obtenues des autres institutions sont bonnes pour les autres personnes. Cette reconnaissance est significative pour moi dans la mesure où elle peut inspirer les jeunes issus de tous les milieux. Cela leur permet de voir que cela n’a pas d’importance d’où ils viennent. Vous pouvez provenir d’une situation parmi les plus désespérées tout en réussissant à force de détermination et de motivation. Si vous vous appliquez mentalement à travailler fort et que vous utilisez vos talents divins, vous pouvez faire une différence dans la société. C’est ce que cela signifiait réellement pour moi de recevoir ce prix civil.
P.T. Dans votre best-seller “Take the Risk ”, nous apprenons que 80% des Américains en sixième année ne peuvent situer les États-Unis sur une carte mondiale. Qu’est-ce que vous pensez qui doit être fait pour améliorer la qualité de l’éducation dans ce pays?
Dr B.C. Je pense que la clé pour nous est que nos dires soient en lien avec nos actions en injectant de l’argent. Nous aimons parler de la déficience au niveau de l’éducation particulièrement lorsque les élections vont débuter. Mais où nous injectons réellement nos capitaux? Dans les stades sportifs et dans le domaine du divertissement. Ce sont les choses sur lesquelles nous mettons l’accent. Nous sommes prêts à dépenser des sommes substantielles dans ces domaines. Une ville fera toute sorte d’émissions d’obligations et d’activités en vue d’une levée de fonds pour construire un stade ou un complexe sportif valant la moitié d’un milliard de dollars. Mais les écoles tombent en décrépitude, certains toits ne sont pas couverts et personne ne s’en soucie. Quel message envoyons-nous quand par exemple les athlètes et les gens du divertissement sont payés beaucoup plus que les enseignants ou les autres personnes détenant un diplôme? Est-ce que cela encourage les jeunes à poursuivre une éducation supérieure? Les étudiants sont capables de percevoir ces contradictions que la société véhicule. Aussi, nous avons besoin de trouver de meilleurs moyens d’éduquer la jeunesse et de l’équiper avec des outils au lieu de les exposer à des modèles de matérialisme et de consommation.
Maintenant, durant notre ère de la technologie, l’information est devenue très sophistiquée. La technologie la plus avancée doit être présentée de manière informative aux étudiants. C’est de cette façon que l’on peut avoir l’attention de la jeunesse. Il y a des gens qui croient qu’ils seront exposés à tout cela une fois rendus à l’université. Ce sera trop tard. À cet égard, il arrivera un moment où ils penseront que la science et les mathématiques sont des domaines réservés uniquement aux personnes intelligentes. Les enfants ont besoin d’être éduqués aussi par rapport à leurs racines. Une éducation cosmopolite est importante parce que cela permet aux enfants d’élargir leurs horizons. Les parents et les professeurs devraient aussi exposer les jeunes gens aux livres écrits par des auteurs de leur âge comme Anne Frank et Sophie Scholl. Les adolescents peuvent définitivement s’identifier à ces histoires. Hollywood devrait aussi produire plus de films comme Akeelah and the Bee parce que ce serait une façon formidable de faire la promotion des avantages de l’éducation. Tout le monde dans notre société doit participer car cela relève d’une responsabilité collective de s’assurer que les jeunes gens réalisent l’importance d’être instruits. Nous devons trouver une manière de faire en sorte que ces enfants se trouvent en contact avec des gens qui stimuleront leurs intérêts à un jeune âge. Tout le monde doit s’impliquer et mettre au défit les enfants. Les parents doivent participer aux rencontres avec les enseignants. Le gouvernement américain pourrait donner des récompenses honorifiques aux écoles qui ont démontré la plus grande performance parmi ses étudiants. C’est de cette façon que les jeunes personnes s’éduqueront mieux elles-mêmes et seront encouragées.
P.T. Je pourrais ajouter qu’en terme d’éducation, les enseignants ne reçoivent plus le même respect qu’ils méritent. Par exemple, au Japon les enfants se lèvent après les classes et disent merci à leurs professeurs. Partager son savoir est l’un des plus beaux cadeaux qu’une personne puisse donner à autrui.
P.T. L’accessibilité à une excellente éducation peut être très dispendieuse aux États-Unis. Je peux ajouter que les coûts moyens se situent autour de 25 000$ par année pour une université publique et 40 000$ par année pour une université privée. Par exemple, le couple présidentiel, M. et Madame Obama, a été capable de terminer le paiement de leur éducation seulement depuis à peine cinq ans grâce aux best-sellers de Monsieur le Président Barack Obama. Soyons réalistes, il n’est pas donné à tout le monde d’être en mesure d’écrire un best-seller. Je sais que l’éducation est une question très importante pour vous, Dr Carson. Qu’est-ce que vous pensez qui doit être fait dans ce pays pour s’assurer que tous les enfants américains aient accès à une excellente éducation de l’école maternelle à l’université?
Dr B.C. Encore une fois, ces questions ne sont pas liées au fait que nous ne dépensons pas suffisamment en terme d’éducation. Nous dépensons plus par habitant en ce qui a trait à l’éducation que n’importe quelle autre nation du monde. Et cependant, quand nous menons des sondages nationaux nous nous classons au niveau le plus bas particulièrement en science et en mathématique. Ce n’est pas une question d’un manque d’émission d’argent en cette matière. Il s’agit plutôt du fait que nous avons un système incroyablement inefficace, une bureaucratie où les gens sont beaucoup plus intéressés à leurs positions et titres qu’à l’éducation des enfants. Il s’agit d’un système qui est beaucoup trop politiquement correct. Pourquoi je dis cela maintenant? Si on porte un regard sur le système d’éducation publique de ce pays depuis une centaine d’années, c’était bien mieux. Au fait, vu que vous êtes familière à la culture française, le philosophe français Alexis de Tocqueville était venu aux États-Unis pour étudier notre système d’éducation parce que cela donnait des résultats incroyables. Nous devrions remonter dans le temps et étudier les essais de Tocqueville sur l’éducation américaine. Il était extraordinairement impressionné parce que tous les étudiants de deuxième année savaient lire. Le standard était incroyablement élevé. Il y a 150 ans, tous les élèves de sixième année étaient capables de nommer tous les états avec leurs capitales, tous les présidents et vice-présidents. Vous deviez connaître la structure gouvernementale. Vous deviez être en mesure de calculer la distance parcourue par un train de New York à San Francisco. Il fallait être en mesure de calculer les superficies et les volumes mentalement sans crayon ou calculatrice comme nous le faisons maintenant (rires). C’était vraiment étonnant. Il s’agissait des standards de cette période. Ce qui était également intéressant à cette époque concernait le fait que le système scolaire enseignait et instillait les valeurs de la Bible aux étudiants. Au fait, je ne me souviens pas si c’était Thomas Jefferson ou George Washington mais l’un des deux a dit qu’il était impossible de réellement éduquer un homme sans lui donnait le sens des valeurs. Au début des années 50, nos écoles ont commencé à devenir politiquement correctes. Premièrement, ils ont dit nous ne mentionnerons aucuns dieux et nous ne ferons aucunes prières. Plus nous nous sommes ainsi éloignés de l’absence d’un quelconque système de valeurs, plus nous avons arrêté aussi d’éduquer les enfants sur des bases donnant des aptitudes en mathématique, en lecture, en écriture, en art oratoire, etc. Nous avons commencé à introduire toutes sortes de choses sociales et c’est devenu un club de bien-être. Le taux de décrochage est élevé. Nous n’avons pas l’un des pourcentages les plus élevés de diplômés universitaires dans le monde. Les attentes en termes d’éducation ont définitivement besoin d’être supérieures parce que nous avons perdu la valeur du savoir. Maintenant, nous nous assoyons et nous donnons des promotions sociales aux gens. Les enfants peuvent réussir leurs années scolaires très facilement spécialement dans les régions pauvres. Certains enfants réussissent leurs années scolaires de manière successive sans avoir une idée comment lire et écrire. À certains endroits, l’enseignant est tout simplement un gardien d’enfants. Quand quelqu’un vient et essaie de mettre en place certains instruments de mesure, tout le monde crie. Je crois que c’est vraiment désolant pour être honnête avec vous.
. P.T. Concernant l’éducation, je crois qu’il y a eu un changement au milieu du 20ème siècle dû en grande partie à la télévision. Les médias ont tranquillement homogénéisé la société et ont profondément changé le monde. Néanmoins, au 19ème siècle, il était possible de trouver en Europe par exemple des barons qui parlaient 27 langues, une habileté qui n’existe plus vraiment depuis que nous avons diverses distractions et moins de personnes autodidactes. Nous sommes devenus très dépendants de toutes sortes de technologies et nous n’exploitons ni ne mettons au défi le potentiel de nos cerveaux. On ne peut pas se concentrer quand il existe autant de distractions.
Dr B.C. Il est certain que la télévision exerce un impact sur notre société. Il existe une distraction associée au fait de regarder la télévision. Cela s’est aggravé avec les jeux vidéo. C’est problématique. Je pense que cela fait partie des raisons pour lesquelles un enfant sur quatre ou cinq est sous médication à cause du déficit d’attention. P.T. Le domaine de la santé aux États-Unis représente un septième de l’économie de ce pays. 21% des coûts en matière de santé sont liés à la paperasse (au moins 294.3 milliards par année). Cela a été le cas depuis des années et nous ne sommes même pas en train de parler du traitement des patients. En 1996, vous avez écrit un article à propos de la réforme des soins de santé pour le Harvard Journal of Minority Public Health. En tant que médecin, qu’est-ce que vous pensez qui doit être corrigé dans le système de santé pour qu’il soit plus efficient aux États-Unis? Dr B.C. La première chose que nous devons reconnaître est le fait qu’aux États-Unis nous dépensons deux fois plus par habitant pour les soins de santé que le pays suivant notre rang. Encore, comme le système d’éducation, il n’est pas question du fait que nous n’investissons pas assez d’argent dans ce domaine. Manifestement, il existe un problème d’inefficacité. Qu’avons-nous besoin pour obtenir une bonne santé? Nous nécessitons d’un patient et d’un pourvoyeur de soins de santé. Avec le temps un homme-cadre est venu faciliter la relation. Maintenant, ce cadre est devenu la principale entité avec le patient et le pourvoyeur de soins de santé est à ses ordres. L’entièreté de ce système est complètement hors de contrôle. Ce système dans son ensemble visant le profit pour les compagnies d’assurances n’a aucun sens. “Je nie que vous avez besoin de soins et je ferai plus d’argent”. C’est totalement ridicule. La première chose dont on a besoin est de se débarrasser de ces compagnies d’assurances visant le profit. On a un manque au niveau des polices et on a besoin de rendre le gouvernement responsable du système de santé catastrophique. Nous devons rendre responsable les compagnies d’assurances seulement pour les soins routiniers de santé. Le fait qu’une fraction de la population américaine n’ait aucune assurance-santé crée une situation où certains se retrouvent à la salle d’urgence ce qui occasionne de plus grandes dépenses pour les États-Unis. Si les compagnies d’assurances sont responsables uniquement pour les soins routiniers de santé, on est capable de prévoir la quantité d’argent dont on aura besoin pour faciliter les réglementations. Par exemple, si nous ne réglementons pas les services publics personne n’aura les moyens de payer l’électricité ou l’eau. On ne peut pas compter sur le bon vouloir des gens particulièrement lorsqu’il s’agit de quelque chose d’essentiel. L’autre point concerne les factures et les perceptions qui constituent une grande part des coûts. Cela pourrait se faire aisément via l’informatique. P.T. Il en est de même pour les dossiers médicaux. Dr C. Exactement. En termes de factures, chaque diagnostic est associé à un code CIM-9 . Chaque procédure a quelque chose de connu sous le nom d’un code CPT. Nous avons des ordinateurs. Cela signifie que toute la facturation et les perceptions peuvent être faites informatiquement. Il y a des compagnies d’assurance qui diront que ce n’est pas faisable parce que certains praticiens malhonnêtes prétendront qu’ils ont effectué deux appendicectomies au lieu d’une et voudront être payés doublement. Premièrement, il y a peu de personnes qui feraient cela et on ne peut créer une géante bureaucratie tout simplement dans le but d’attraper quelques vauriens (rires). Cela n’a pas de sens. Dans certains pays au Moyen-Orient, la pénalité pour les voleurs peut être extrêmement sévère (par exemple, l’ablation d’une partie du corps). Je ne proposerais pas une pénalité de cette envergure mais il est possible de créer une sanction qui serait si sévère que les gens ne songeraient même pas à prendre le risque. Par exemple, ils pourraient perdre leur licence pour la vie ou être mis en prison durant dix ans et perdre leurs actifs personnels. Personne ne penserait à essayer de frauder le gouvernement ou les assureurs. Ils vérifieraient étroitement chaque facture avant de la soumettre. Si nous prenons le cas de la Suède par exemple, pourquoi il n’y a pas de gens conduisant en état d’ébriété? C’est parce que la pénalité pour ce genre d’infraction est si sévère que personne n’envisage à transgresser la loi. Cela fait partie de la culture. Cela sauverait beaucoup d’argent. Je crois fortement que l’une des solutions se trouve dans le renforcement de la loi. Le gouvernement nécessite aussi de faire face à la réforme tort en ce qui a trait à la faute professionnelle médicale. L’une des raisons pour lesquelles les médecins prolongent la vie de façon inutile est parce qu’ils craignent d’être poursuivis s’ils agissent autrement. Nous devons faire face à ce problème si nous voulons contrôler les coûts des soins de santé. Les médecins recommandent toute sorte de tests tout simplement pour éviter des poursuites. C’est de la folie. Les États-Unis sont le seul pays développé qui rencontre ce problème. Les autres pays industrialisés ont trouvé une solution. Pourquoi nous n’en avons pas encore trouvé une? Il existe des lobbies puissants qui ne veulent pas trouver des solutions. Il y a beaucoup d’argent impliqué surtout en ce qui concerne plusieurs poursuites frivoles et douteuses. Dans le passé, les quelques fois où quelqu’un a essayé de remettre en question ces lobbies puissants à Washington, il y avait toujours des sénateurs qui ont lutté afin de s’assurer qu’il n’y ait pas de votes enregistrés concernant cette problématique. P.T. Environ 50 millions de personnes aux États-Unis ne sont pas assurées pour les soins médicaux. Quelles solutions voyez-vous pour que tous les citoyens américains aient accès aux soins de santé? Pensez-vous que votre Benevolent Endowment Network Fund (le BEN Fund) pourrait être un modèle pour rendre les soins de santé accessibles à travers le pays? Quel type de plan de système universel de santé le gouvernement devrait-il créer? Dr B.C. Le concept de don pour les soins de santé ne s’appelle plus le Benevolent Endowment Network Fund. Maintenant, cela s’appelle Angels of the OR. L’idée consiste à créer une assez large donation permettant de faire des intérêts à même de ce fonds visant à payer pour les gens qui ne sont pas assurés. Nous parlons d’environ un septième de l’économie ce qui est énorme et concerne la population. Si vous avez assez de discipline pour mettre de côté dix pour-cent pendant environ 15 ans, vous avez une réponse efficace pour les coûts élevés des soins de santé. Avec les intérêts gagnés à partir de ces dix pour-cent durant 15 ans, cela aiderait un très grand nombre de gens financièrement. Je crois que si cette discipline continue sur une période de 25 ans, tout le monde serait couvert. Premièrement, si nous revenons à l’histoire des 50 millions de personnes non assurées, nous devons être prudents avec ce nombre car cela ne tient pas compte des gens qui se retrouvent entre plusieurs emplois ou qui sont temporairement en dehors du marché du travail. La situation est inacceptable et quelques mesures doivent être mises en place. Toutefois, nous devons garder en tête que ces gens peuvent se rendre aux salles d’urgence et ils seront pris en charge. Le problème est que cela coûte cinq fois plus cher que les coûts associés à une clinique. Nous devons être sages par rapport à ce problème. Nous payons quand même pour les gens et cinq fois plus. Par conséquent, le gouvernement a besoin de trouver une façon pour que ces personnes se rendent aux cliniques. La façon de faire cela est de créer un programme où ils peuvent mensuellement obtenir une allocation pour les soins de santé comme les programmes de bons alimentaires. Les gens apprendront comment utiliser ces allocations de façon efficace. Ils savent comment le faire avec les bons alimentaires. Au lieu de dépenser une allocation mensuelle à la salle d’urgence, ils l’utiliseront avec davantage d’efficacité en se rendant à la clinique. Quelqu’un qui est diabétique par exemple aura sa condition sous contrôle s’il va à la clinique. Il ne se retrouvera pas à l’urgence. De cette façon, nous sauverons beaucoup d’argent en nous concentrant sur la prévention de la santé. L’uniformité du système de facturation informatique aidera également la situation. Je pourrais ajouter que le gouvernement aura la responsabilité pour le système de soins de santé inefficace et devra prendre les mesures requises. Je pense que c’est un gaspillage de dépenser une autre somme colossale pour un système de santé inefficace. P.T. Je pense aussi que le concept de social business de Muhammad Yunnus, lauréat du prix Nobel de la paix devrait être exploré en termes de soins de santé. Il a écrit dans son ouvrage Vers un nouveau capitalisme que le social business pouvait être appliqué dans n’importe quel pays et dans plusieurs domaines tels que le système de santé. P.T. Cette année, le film “Gifted hands: The Ben Carson Story ” a été produit. Qu’avez-vous ressenti par rapport à cela et qu’avez-vous pensé de l’interprétation de Cuba Gooding Jr. qui a joué votre personnage?
Dr B.C. J’étais extrêmement content par rapport à tout cela. Ils ont fait un travail absolument fantastique. J’ai eu la chance de me rendre sur le plateau de tournage. Les gens avaient le sentiment de mener une mission. La chose la plus importante pour moi est que mon histoire inspirera les jeunes quel que soit leur rêve pour leur propre vie et je veux qu’ils sachent qu’il n’existe aucune limitation avec la persévérance. J’ai parlé à une journaliste qui a vu le film avant de m’avoir interviewé. Elle l’a regardé avec son jeune fils. Après avoir vu le film, elle m’a dit qu’il était impatient de retourner à l’école (rires). Il a ressenti de l’énergie et voulait conquérir le monde. Par conséquent, mon principal but est d’inspirer et d’éclairer les gens. Je veux particulièrement que les enfants réalisent l’importance de l’obtention d’une éducation qui est la clé pour accomplir n’importe quoi. Pour cette raison, j’ai insisté pour que le film ne soit pas fait d’une manière purement divertissante. J’ai parlé auparavant à au moins douze différents producteurs de films qui voulaient faire le long métrage. Ils voulaient pimenter mon histoire. J’étais totalement contre cela. J’aurais préféré qu’on ne fasse pas un film dans ces conditions. Il était impératif pour moi que le film soit basé sur des faits réels. Lorsque le producteur a été choisi, j’ai reçu des téléphones trois à quatre fois par jour (rires) pour s’assurer que les choses étaient faites fidèlement et véridiquement. Je pense que Cuba Gooding a fait un travail exceptionnel. Il était impressionnant. Il a été un excellent choix. Gooding a joué des rôles de genres divers. Il est un acteur possédant de multiples talents. Il a plutôt une grande énergie et il est un homme fort; il a dû apprendre à être calme pour jouer mon personnage (rires).
P.T. Avez-vous un message pour les jeunes concernant la réussite de façon générale et avez-vous des conseils pour ceux qui sont intéressés à la profession médicale? Dr C. Il est important d’évaluer la façon dont on apprend. Par exemple, on doit savoir si on est une personne visuelle ou auditive. Les gens apprennent différemment. On doit prendre un peu de temps pour apprendre à mieux se connaître. Il importe d’évaluer nos forces et nos faiblesses. Par exemple, je n’apprends pas vraiment en écoutant des cours magistraux ennuyants. Lorsque j’en avais à l’école de médecine, je ne réussissais pas aisément. J’ai obtenu des résultats médiocres à mes premiers examens exhaustifs. Mon conseiller m’a dit d’abandonner l’école médicale. Il m’a dit que je n’étais pas fait pour être médecin.
P.T. Hum, hum!
Dr. C. Heureusement, j’ai prié pour avoir de la sagesse. J’ai fini par trouver ce qui posait problème. J’ai arrêté d’assister aux cours magistraux et j’ai utilisé mon temps pour lire. J’apprends et j’assimile beaucoup par le biais de la lecture. J’ai réussi après ce changement et ce, durant toute la période de mes études médicales. Je suis retourné voir le conseiller et je lui ai dit qu’il n’était pas fait pour son travail (rires). La chose la plus importante est d’évaluer comment on apprend. Cela fait toute la différence en termes de ce qu’on sera en mesure de réaliser. Si on s’adapte à la méthode de quelqu’un d’autre, cela ne marchera pas. Il est important pour les jeunes d’explorer leurs champs d’intérêt. C’est de cette façon que l’on acquiert des compétences diverses.
Le conseil que je peux donner aux jeunes souhaitant devenir des médecins est de ne pas se décourager par la quantité d’années que cela prend pour être docteur. Les gens avaient l’habitude de me dire lorsque j’étais à l’école secondaire que je deviendrais un vieil homme quand je terminerai mes études (rires). Mais, quand j’ai terminé, ils avaient tous le même âge que moi (rires). Ainsi, on a la jeunesse de son côté et le temps passe au même rythme que pour tout le monde. Si on ressent qu’il s’agit de notre vocation, alors mettez votre plan à exécution parce qu’il n’y a pas une meilleure carrière que de sauver des vies et de donner une longévité aux gens. Il n’y a rien de plus précieux que cela.
J’aimerais ajouter qu’il y a beaucoup de jeunes qui veulent devenir une vedette de sport, de cinéma ou de musique. Il n’y a rien de mal à cela mais c’est seulement un petit groupe de personnes qui atteindront ce niveau. Et même ceux qui ont acquis une notoriété de haut niveau sont souvent déjà considérés vieux après 30 ans. Il n’est pas facile d’être au top en tout temps dans le domaine du divertissement. Dans les sports, on peut se blesser. Il est aussi possible de perdre une fortune surtout si on n’a pas une éducation. Alors, il est important d’avoir un plan de sauvegarde. Personne ne peut vous enlever ce que vous avez appris. L’éducation est la base de tout et elle représente la clé de longévité pour n’importe quel domaine. Elle donne des options aux gens. Je veux que les enfants sachent qu’on est branché lorsqu’on a beaucoup de connaissances. C’est de cette façon que l’on se fait respecter. Je veux que les jeunes réalisent le pouvoir du savoir. On peut tout accomplir avec cela. Par exemple, le formidable Frederick Douglass en 1872 est devenu le premier Afro-Américain à être nommé vice-président des États-Unis pour le Parti Des Droits Égaux dirigé par Victoria Woodhull. Il a été nommé sans notification. S’il a été capable d’atteindre ce statut à la fin du 19ème siècle, c’était parce qu’il était hautement respecté pour son érudition. Douglass, autodidacte, a surtout appris à lire par lui-même et il est devenu l’une des plus importantes personnalités de l’histoire des États-Unis . L’éducation est la clé pour améliorer nos vies. Le savoir représente la richesse de l’homme. P.T: Dr Carson, merci infiniment pour votre temps et pour avoir partagé votre riche bagage d’expériences. Ce fut un honneur et un privilège de vous interviewer!
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Informations personnelles:
État civil: Il est marié à Candy Carson depuis 1975. Ils se sont rencontrés à l’Université Yale en 1975. L’épouse du Dr Carson a une Majeure dans trois domaines. Elle a pris des cours en musique, psychologie et en études pré-médicales. Candy Carson détient un MBA et elle est une musicienne accomplie. Le couple a un dévouement pour l’église évangélique chrétienne et est membre de l’église adventiste du septième jour. Dr Carson et sa femme ont trois fils.
Éducation et formation:
1965-1969: École secondaire Southwestern (Detroit, Michigan)
1969-1973 : B.A., Université Yale
1973-1977 : MD., Université du Michigan (École de Médecine) Permis:
1978 : Diplomate-National Board of Medical Examiners
1983 : Permis médical de l’État de Maryland
1983 : Permis médical – Australie de l’Ouest Certifications obtenues via le American Board :
1982, 1988 : American Board de chirurgie neurologique - Certifié
1997 : American Board de la chirurgie neurologique en pédiatrie
Certification additionnelle: Techniques microchirurgicales, Université Johns Hopkins, École de médecine
Sélection d’expériences éducatives et académiques antécédentes:
1968 : Assistant de recherche de laboratoire (Université d’État Wayne, Michigan) 1976-1977 : Physical Diagnosis instructor (École de médecine, Université du Michigan)
1981 : Résident senior de neurochirurgie, Les Hôpitaux de la ville de Baltimore (Baltimore, Maryland) 1979-1983 : Associé en neurochirurgie (École de Médecine, Université Johns Hopkins)
1983-1984 : Chef de clinique senior en neurochirurgie (Hôpital Sir Charles Gairdner, Reine Elizabeth II, Centre médical, Australie de l’Ouest)
Expériences professionnelles antécédentes:
1984-1991 : Professeur assistant de chirurgie neurologique (Directeur de division de pédiatrie en neurochirurgie)
1984-1991: Professeur assistant d’oncologie (Codirecteur de section en neurochirugie-oncologie, Institutions médicales Johns Hopkins, Maryland)1987-1996 : Professeur assistant de pédiatrie (Institutions médicales Johns Hopkins, Maryland)
1991-1999 : Professeur associé de chirurgie neurologique, Oncologie, Chirurgie plastique et pédiatrie (Institutions médicales Johns Hopkins, Maryland)
Occupations actuelles:
1984- jusqu’à présent : Directeur de division de Pédiatrie en Neurochirurgie
Centre hospitalier pour enfants Johns Hopkins Baltimore, Maryland 1991- jusqu’à présent: Codirecteur du Johns Hopkins Cleft and Craniofacial Center
Centre hospitalier pour enfants Johns Hopkins Baltimore, Maryland Juin 1999- jusqu’à présent : Professeur de chirurgie neurologique
École de médecine Université Johns Hopkins Baltimore, Maryland Juin 1999- jusqu’à présent : Professeur d’Oncologie
École de médecine Université Johns Hopkins Baltimore, Maryland Juin 1999- jusqu’à présent : Professeur de chirurgie plastique
École de médecine Université Johns Hopkins Baltimore, Maryland Juin 1999- jusqu’à présent : Professeur de Pédiatrie
École de médecine Université Johns Hopkins Quelques doctorats honorifiques du Dr Carson:
1988 : Doctorat en Sciences, Collège Gettysburg, Gettysburg, Pennsylvanie
1994 : Doctorat en Sciences, Université Spalding, Louisville, Kentucky
2000 : Doctorat en Sciences, Collège Ursinus, Collegeville, Pennsylvanie
2004 : Doctorat en Sciences, Université du district de Columbia, Washington, DC
2004 : Doctorat en lettres humaines, Collège Spelman, Atlanta, GA
2004 : Doctorat en droit, Philadelphie Collège d’Ostéopathie, Médecine, Philadelphie, Pennsylvanie
2007 : Doctorat en Sciences, Université Columbia, New York, New York
2007 : Doctorat en Sciences, Université St-Louis, St-Louis, Missouri
Quelques prix:
1982 : Prix Cum Laude
La société de radiologie de l’Amérique du Nord
Lauréat pour l’événement Exhibit at the 68th Annual
Assemblée scientifique: Tumeur au cerveau
Recherche en Imagerie et Thérapie
Chicago, Illinois
1987 : Prix commémoratif: Pour les services remarquables rendus aux enfants
défavorisés
Les Sociétés continentales, Inc. Filiale Baltimore-Baltimore, Maryland 1988 : Prix du Praticien clinique de l’année
Association médicale nationale, Région II 1991 : Prix commémoratif Benjamin E.
Université d’État de la Caroline du Nord 1992 : Prix Mission
Télévision publique de Maryland Baltimore, Maryland 1994 : Prix Martin Luther King, Jr.
pour les services communautaires Hôpital Johns Hopkins Baltimore, Maryland 1996 : Prix Think Big
de l’école primaire Clara M. Pitts Atlanta, Géorgie 2007 : Prix Foundation Freedom Scholar
Musée d’histoire afro-américaine Charles H. Wright Detroit, Michigan 2008 : Médaille présidentielle de la liberté
Quelques publications:
Les best-sellers du Dr Carson:
• (1992) Think Big, Publications Zondervan Publishing ISBN 0-310-21459-9 • (1996) Les mains du miracle: du ghetto à la chirurgie, éd. Vie et Santé ISBN-10: 2857431996 • (2000) The Big Picture, Publications Zondervan . ISBN 0-310-23834-X • (2008) Take The Risk, Publications Zondervan Publishing. Ce livre a été appuyé par George Lucas, réalisateur, producteur, scénariste pour les films incluant la saga épique Star Wars et la franchise Indiana Jones. ISBN 0-310-25973-8 • (1990) Gifted Hands: The Ben Carson Story, Publications Zondervan. ISBN 0-310-21469-6 Une sélection de quelques articles et résumés du Dr Carson: Carson BS, Anderson J, Grossman S, Hilton J, White C, Colvin OM, Clark A. Grochow L, Kahn A, Murray K : An Improved Rabbit Brain Tumor Model Amenable to Diagnostic Radiographic Procedures. Neurosurgery, vol. 11, No. 5, 603-608, 1982 Carson BS, Anderson J, Grossman S, Hilton J, White C, Murray K, Colvin OM : Radiographic Imaging of a Rabbit Brain Tumor Model. Investigative Radiology, Vol. 17, No. 4, 1982
Maria B, Zinreich J, Freeman J, Carson BS, Rosenbaum A : Dandy-Walker Syndrome Revisited. Annals of Neurology, Vol. 18, No. 3, 389, 1985.
Vining EPG, Carson BS, Freeman J, Long D : Bilateral Epileptic Abnormalities : A Unilateral Cure. Epilepsia, 28 : 591, 1987.
Carson BS, Brem H : Neurosurgery Update. JAMA, Vol. 263, No. 19, 16 mai, 1990
Thilo EH, Park-Moore B, Berman ER, Carson BS : Oxygen Saturation by Pulse Oximetry in Health Infants at an Altitude of 1610 m (5280 ft). What is Normal? Am J Dis Child, 145 (10) : 1137-1140, 1991
Carson BS, Washington H : Health Care Reform – A Paradigm Shift. Harvard Journal of Minority Public Health, Vol 2 (1), 1996.
Boatman D, Freeman J, Vining E, Pusifer M, Miglioretti D, Minahan R, Carson BS, Brandt J, McKhann G : Language Recovery after Left Hemispherectomy in Children with Late Onset Seizures. Annals of Neurology, 46 (4) : 579-585, 1999
Hourani R, Horska A, Albayram S, Brant LJ, Melhem E, Cohen KJ, Burger PC, Weingart JD, Carson BS, Wharam MD, Barker PB : Proton Magnetic Resonance
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Lee J, Jallo GI, Guarnieri M, Carson BS, Penno MB : A Novel Brainstem Tumor Model : Guide Screw Technology with Functional, Radiological, and Histopathological Characterization. Neurosurg Focus, 18 (6A): E11, 2005
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Bagley CA, Pindrik JA, Bookland MJ, Camara-Quintana JQ, Carson BS : Cervicomedullary Decompression for Foramen Magnum Stenosis in Achondroplasia. J Neurosurg, 104 (3 Suppl) : 166-72, 2006
Jallo GI, Volkov A, Wong C, Carson BS Sr, Peno MB : A Novel Brainstem Tumor Model : Functional and Histopathological Characterization. Childs Nerv Syst, [ Epub publié en avance], 2006
Jallo GI, Becker M, Liu YJ, Carson BS Sr, Penno MB : A Novel Brainstem Tumor Model : Functional and Histopathological Characterization. Childs Nerv Syst, [Epub publié en avance], 2006
Ahn ES, Bookland M, Carson BS, Weingart JD, Jallo GI : The Strata Programmable Valve for Shunt-Dependent Hydrocephalus : The Pediatric Experience at a Single Institution. Childs Nerv Syst, [ Epub publié en avance], 2006
McGirt M, Attenello F, Chaichana KL, Weingart JD, Carson BS, Jallo GI : Duraplasty versus Cranial Decompression Alone Reduces Treatment Failure for Pediatric Chiari 1 Patients with Tonsil Herniation Caudal to C1 but Does Not Effect Outcome in Patients with Tonsil Herniation Rostral to C1, Accepté pour une présentation, Rencontre annuelle: tribunes orales CNS, San Diego, CA, 2007
McGirt M, Attenello F, Chaichana KL, Weingart J, Carson BS, Jallo GI : Clinical and Radiological Predictors of Treatment Failure after Suboccipital Decompression for Pediatric Chiari 1 Malformation : Analysis of 279 Consecutive Cases. Accepté pour une présentation, Rencontre annuelle orale et tribunes CNS, San Diego, CA, 2007.
McGirt M, Woodworth GF, Chaichana KL, Attenello F, Carson BS, Jallo GI : Ventricular Dilation Is Not a Reliable Measure of Acute Shunt Failure in Children Having Undergone Multiple Shunt Revisions. Accepté pour une présentation, Rencontre annuelle orale et tribunes CNS, San Diego, CA, 2007.
Schkrohowsky JG, Hoernschemeyer DG, Carson BS, Ain MC : Early Presentation of Spinal Stenosis in Achondroplasia. J Pediatr Orthop, 27 (2) : 119-122, 2007
Scuibba DM, Noggle JC, Marupudi NI, Bagley CA, Bookland MJ, Carson BS Sr, Ain MC, Jallo GI : Spinal Stenosis Surgery in Pediatric Patients with Achondroplasia. J Neurosurg, 106 (5 Suppl) : 372-8, 2007
Quelques conférences majeures sélectionnées:
Neuroanatomie et Neurophysiologie : Association australienne des infirmières de l’ICU. Perth, Australie de l’Ouest, Avril, 1984
Gliome inhabituel pédiatrique. Présenté au Symposium international de pédiatrie neuro-oncologie, Toba, Japon, Novembre, 1985
The Surgical Management of Cervico-Medullary Compression in Achondroplastic Patients. Présenté à la Première conférence internationale sur l’achondroplasie humaine. Rome, Italie, Novembre, 1986. (Orateur invité)
Excellence éducative et scientifique. Présenté au Rotary International. Hamilton, Bermudes, Novembre, 1988
Succès médical et responsabilité sociale. Présenté durant la journée Martin Luther King à l’École de médecine de l’Université Washington, St-Louis, Missouri, Janvier, 1989
Soins de santé pour les minorités en Amérique. Groupe d’étude nationale sur la santé des Noirs, Symposium de santé annuel, Las Vegas, Nevada, Décembre, 1991
Conférencier pour la discrimination positive. Convention Just The Beginning Foundation /Damon J. Keith Law Collection d’histoire légale afro-américaine, Detroit, Michigan, Septembre, 1998
Aspects sur la chirurgie pédiatrique concernant l’épilepsie. Grand Rounds, Département de Pédiatrie, Université du Mississippi Centre Médical, École de médecine, Jackson, Mississippi, Juin, 2000
Épilepsie en pédiatrie. Rencontre annuelle du congrès des chirurgiens en neurologie, San Antonio, Texas, Septembre, 2000
Craniosynostose: Controverses dans les traitements. Rencontre annuelle des chirurgiens en neurologie, Philadelphie, Pennsylvanie, Septembre, 2002
Symptôme résolution avec la décompression cervico-médullaire pour les malformations de la thrombose des veines hépatiques. Rencontre annuelle du congrès des chirurgiens en neurologie, Denver, Colorado, Octobre, 2003.
Ne jamais abandonner. Névralgie du trijumeau. Conférence annuelle de l’Association de la névralgie du trijumeau, Hôpital universitaire Jefferson, Philadelphie, Pennsylvanie, Octobre, 2005.
Craniopage: Leçons apprises. Neurochirurgie Stanford Grand Rounds, Centre universitaire médical, Stanford, Californie, Mars, 2006
Management of Craniosynostosis. Montgomery/Prince Georges Pediatric Society Meeting. Rockville, Maryland, May, 2006
Becoming An Adult : Taking Charge of Your Life and Your Care. Hydrocephalus Association Meeting, Baltimore, Maryland, May, 2006
Bioethics Today. The S. Rexford Kennamer M.D. Distinguished Lecture Series, University of Alabama, Montgomery, Alabama, February, 2007.
Sélection nationale (américaine) électronique concernant les apparitions dans les médias:
ABC Nightline, 2002
NBC Nightly News, 2002
Charlie Rose Show, 2002
Good Morning America, 2002
Stuck on You, Brève apparition en tant que personnalité de marque, 2003
Tavis Smiley Show, 2005
Sélection d’articles issus de publications nationales majeures:
Time
Newsweek
Ebony
Jet
Black Enterprise
People
Child
Reader’s Digest
Ladies Home Journal
Fortune
Ebony Man
Life
US News & World Report
Investors Business Daily
Philanthropy Roundtable
Film:
"Gifted Hands" en DVD depuis le 8 septembre 2009 (www.amazon.com)
Citations célèbres du Dr Carson:
“Toute personne, quelle qu’elle soit, a des problèmes dans la vie. Et elle continuera à avoir des problèmes dans la vie. Il vous appartient de décider si ces problèmes vous affaiblissent ou s’ils vous rendent plus forts”.
“Toute personne qui refuse de tester ses limites, tout individu ne souhaitant pas sortir de sa zone de confort est destiné à mener une vie à l’intérieur d’une enveloppe”
“Je ne crois pas que Dieu nous a donné un meilleur cerveau complexe pour tout simplement s’appuyer sur la boussole d’une autre personne ou pour errer sans but ou sans direction dans la vie”
“Dieu nous a tous demandé de lui donner le dixième de ce que nous avons de meilleur quel que soit ce que nous possédons”
“Nous avons besoin d’expliquer aux gens ce que signifie de vivre selon des principes divins – aimer son prochain, se préoccuper de son voisin et mener une vie de services en développant ses talents divins au point où l’on devient inestimable pour les gens qui nous entourent”
“Ma mère m’a inculqué un profond respect pour le potentiel du cerveau humain et ce respect est devenu plus grand au cours des années et il est doté d’une attitude d’admiration”
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