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Entrevue Exclusive avec la talentueuse peintre Annie Sène PDF Print E-mail
Written by Patricia Turnier   
Monday, 26 November 2012 18:02

  



 

 




 

Annie Sène est née à Paris pour ensuite vivre en Afrique de l’Ouest, en Guadeloupe, etc. Elle parle plusieurs langues: anglais, créole, français et wolof. Elle est donc un métissage de cultures, française, sénégalaise, guadeloupéenne tout en ayant reçu une richesse de sa famille. Actuellement, elle demeure à Montréal depuis quelques années. Madame Sène se décrit comme une mère et une femme autodidacte dans l’âme.

Son univers créatif a été long et a rencontré des obstacles. Il est arrivé que madame Sène ait eu des remises en question et elle a appris à découvrir les simples choses de son existence. À cet égard, elle a réalisé qu’elle aurait pu dès le départ ouvrir la porte aux bienfaits de l'art plastique, avec une curiosité, un goût d'explorer et de s'enrichir. En 2003, elle a commencé à fréquenter des ateliers en France afin de se retrouver en compagnie d'autres artistes au sein d’une association appelée Quatre-AS. Elle a également participé à des expositions de groupe durant deux ans.

Les commentaires positifs de ses pairs et les échos favorables reçus par son berceau familial l’ont encouragée à poursuivre sa quête artistique en adoptant une démarche professionnelle. Ainsi, une fois établie à Montréal, certains de ses tableaux ont été présentés à la galerie Charles Garo durant neuf mois en 2010. En 2012, madame Sène a commencé à exposer en solo, Chez le Portugais, à Fokus Gallery. D’autres vernissages ont eu lieu tels qu’Haïti Chérie à Montréal.

L’artiste Annie Sène reçoit son public en l’accueillant dans sa différence. Le souffle de cette peintre est "je pense, je crois, je dis, je fais, je vis" ce qui reflète sa devise, sa démarche d'entreprendre ainsi que de réaliser ses projets avec foi et persévérance. Selon madame Sène, nul être ne peut sous-estimer un autre être, car chacun est le complément de l'autre. Son désir consiste à peindre, exposer, faire plaisir et, arriver à en vivre tout en investissant une partie du gain dans ses projets philanthropiques, en contribuant au mieux-être social basé sur le respect des valeurs humaines.

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Entretien avec le Ministre de la Culture et des Communications du Québec: Maka Kotto PDF Print E-mail
Written by Roger Toguem   
Monday, 19 November 2012 10:57

 

 

Maka Kotto est le Ministre québécois de la Culture et des Communications depuis septembre 2012 suite à la victoire du Parti Québécois lors des dernières élections provinciales. La présente entrevue a été menée le 15 octobre dernier par le Journal Intégr’action.

RT: Quelles sont vos impressions en votre qualité de premier homme Noir à être nommé Ministre au Québec?

M. Le Ministre Maka Kotto: Je ne me suis jamais vu comme tel… Cette fonction implique une grande responsabilité et mon principal objectif est de continuer à me focaliser sur le travail à rendre.

RT: Vous avez d’abord été comédien, puis député… Dans quelle mesure votre expérience des planches vous a-t-elle préparé pour votre travail actuel? Étiez-vous d’ailleurs convaincu d’arriver un jour au pouvoir?

M. Le Ministre MK: J’ai enseigné l’art dramatique et j’ai pratiqué les métiers de comédien, d’auteur, d’humoriste et de metteur en scène. Il va de soi que mon parcours dans les arts façonne ma façon de voir ou de faire les choses. Toutefois, en ce qui concerne ma fonction d’aujourd’hui, il faut reconnaître que je suis d’abord député de la circonscription de Bourget. J’ai donc une responsabilité envers mes citoyens et citoyennes. Je considère cette expérience comme une école à l’exercice du pouvoir .Je dois vous avouer que j’ai toujours pensé à servir peu importe là où je me trouve. Mon implication en politique s’est toujours traduite par l’idée d’apporter ma contribution à l’avancement de notre société. Et lorsque je suis entré en politique active au fédéral comme au provincial, c’était dans le but de militer pour l’indépendance du Québec car je crois qu’il est normal pour un peuple de pouvoir s’exprimer sur la scène internationale.

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Entrevue Exclusive avec le brillant documentariste: Yanick Létourneau PDF Print E-mail
Written by Patricia Turnier   
Thursday, 27 September 2012 12:49

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Yanick Létourneau a étudié à l’Université Concordia en communication. Il est producteur, réalisateur de films et de documentaires ainsi que co-fondateur de Périphéria Productions Inc., une entreprise de production cinématographique et télévisuelle fondée en juin 2000. Depuis ses débuts, la société crée des documentaires et des fictions visant une approche politique et sociale tout en portant une attention particulière au regard posé sur l’Autre. Périphéria s’efforce aussi d’être à l’affût des nouvelles générations de cinéastes, des bouleversements du monde et des nouvelles technologies.

Depuis ses débuts, M. Létourneau admire le cinéma libre et conscient qui ose s’affranchir des diktats industriels en produisant des œuvres d’auteur. Ce documentariste s’intéresse aux questions identitaires, socio-politiques, mais aussi, à la culture populaire et aux musiques urbaines. Dans cette perspective, il a produit des courts métrages et des vidéoclips pour des artistes hip-hop québécois. En sus, M. Létourneau a écrit, produit et réalisé un premier long métrage documentaire, Chronique Urbaine en 2003, découlant de son court métrage 514-50 Hip Hop. En 2005, il a produit Souvenirs d’Acapulco, un documentaire de Diego Briceño-Orduz qui traite de l’exploitation sexuelle des jeunes de la rue à Acapulco par des touristes nord-américains. En 2007, il a produit Territoires de Mary Ellen Davis, un documentaire sur le photographe canadien Larry Towell explorant avec sa caméra l’impact de la guerre et des frontières sur les communautés en déplacement. M. Létourneau a produit aussi en 2007 Ballades de minuit, de Diego Briceño-Orduz, un documentaire sur les immigrants latino-américains. En 2009, il a produit et a réalisé avec Natasha Ivisic Je porte le voile, un documentaire sur les femmes musulmanes et le port du voile. Ce film a été présenté au cinéma Parallèle à Montréal et sur les ondes de RDI.

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Un entretien avec l’auteur à succès: Ellis Cose PDF Print E-mail
Written by Reniqua Allen/Uptown Magazine   
Sunday, 15 April 2012 15:05

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lorsque l’éditeur/rédacteur associé du magazine Newsweek, Ellis Cose a sorti son livre novateur, The Rage of A Privileged Class :  Why Are Middle-Class Blacks Angry 1 en 1993, cela a choqué plusieurs Américains qui apprenaient que les Afro-Américains en pleine ascension sociale étaient frustrés, mécontents et réellement en colère contre le système qui leur a donné accès aux diplômes universitaires, aux grandes propriétés et voitures, à l’accession à la classe moyenne. Au-delà de cinquante années, Cose croit que le progrès racial a permis aux Noirs de ne plus être en colère et d’avoir adopté une nouvelle attitude—l’optimisme.  Dans son livre, The End of Anger:  A New Generation’s Take on Race and Rage 2, Cose conjecture que les Noirs, notamment ceux de la plus jeune génération se sont défaits des anciennes idées concernant la race et ont remplacé la colère par l’optimisme.  Reniqua Allen pour le Magazine UPTOWN a parlé à Cose en juin dernier pour saisir comment les attitudes raciales ont changé en Amérique.

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ENTREVUE EXCLUSIVE AVEC L’ANCIEN CANDIDAT À LA PRÉSIDENTIELLE FRANÇAISE: DR PATRICK LOZÈS PDF Print E-mail
Written by Patricia Turnier   
Sunday, 01 April 2012 19:48

 

 

 

 

 

 

 

 


Dr Gabriel Lozès, M.D le père de Patrick Lozès a été sénateur français de la Vème République. Par la suite, il fut ministre de la Santé et secrétaire général du Parti démocratique dahoméen, le parti unique puis ministre des Affaires étrangères du Dahomey (ancien nom du Bénin) en 1964-1965. Le père de M. Lozès a aussi été tirailleur. En 1997, la famille Lozès s’est installée en France. Patrick Lozès a obtenu divers diplôme notamment un doctorat en pharmacie de l’Université de Paris (V René Descartes, 1991). Il est également diplômé de l'École supérieure de commerce de Paris. Il importe d’ajouter que M. Lozès est polyglotte. Il parle évidemment le français mais aussi l’anglais, il comprend l’allemand. Il maîtrise également le fon (une langue béninoise).

Sur le plan politique, en 1988 il a rejoint l’UDF. En 2002, M. Lozès est devenu candidat de ce parti dans la première circonscription de Paris durant les élections législatives. En 2003, il a créé le Cercle d’action pour la diversité (CAPDIV) qui combat toutes les formes de discrimination touchant notamment les Noirs, les homosexuels et les Juifs. En 2005, il a mis sur pied le Conseil Représentatif des Associations Noires de France (CRAN) dont il a été élu président. Le CRAN a été fondé le 26 novembre 2005 à l’Assemblée nationale par une soixantaine d’associations, particulièrement des représentants des Africains et des Antillais demeurant en France. En novembre 2011, Louis-Georges Tin a pris la relève de la présidence du CRAN. En octobre 2007, le gouvernement français a confié une mission à M. Lozès et lui a demandé de s’occuper du développement écologique en Martinique concernant particulièrement la pollution au sein de ce département d’outre-mer. Ce dossier a été confié par le ministre de l’écologie Jean-Louis Borloo. M. Lozès a démissionné le mois suivant car il subissait des pressions pour renoncer à s’interroger sur le chlordécone, un pesticide cancérogène employé particulièrement dans les bananeraies.

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Entrevue Exclusive avec Robert Allicock: Le Coiffeur des Stars PDF Print E-mail
Written by Patricia Turnier   
Monday, 19 December 2011 11:44

Né à la République coopérative de Guyana, Monsieur Allicock est reconnu comme l’un des plus importants coiffeurs au monde. Il est très polyvalent car il peut coiffer des gens d’origine diverse: africaine, européenne, etc. Il a travaillé pour plusieurs vedettes telles que Queen Latifah, l’équipe de la comédie de situation The Cosby Show, Vanessa Williams, Kerry Washington, Denzel Washington, etc.
 
Il a œuvré en tant que coiffeur pour divers films: The Bone Collector, Love Song, Abandon, etc.  Plusieurs magazines ont fait mention de son travail notamment Essence, Panache, Share ainsi que le Who’s who in Black Canada (de Dawn P. Williams).

Il a rédigé différents articles en tant qu’auteur indépendant spécialisé dans le domaine de la coiffure pour le journal montréalais Community Contact. Nous l’avons rencontré dans son Salon à Montréal pour cette entrevue exclusive. 

La rédactrice en chef Patricia Turnier a recueilli les propos de cette entrevue en anglais et les a traduits en français.  La présente entrevue a été diffusée en anglais au Canada et en français en Europe en 2008. 

P.T. Quel âge aviez-vous lors de la découverte de votre passion pour la coiffure? Est-ce que votre famille ou votre entourage vous a supporté pour devenir coiffeur ou est-ce qu’on vous a plutôt encouragé à vous diriger vers une profession libérale considérée comme un avenir assuré?
 
R.A. J’avais environ 22 ans lorsque j’ai découvert ma passion pour la coiffure. Mais en tant qu’homme noir, mes parents n’étaient pas d’accord pour que je fasse partie de cette industrie. Ils souhaitaient que je devienne un médecin ou un avocat. Ils voulaient que j’obtienne un emploi de 9 à 5 accompagné d’un revenu stable. En grandissant, je me souviens du fait que mes grands-parents possédaient leur propre entreprise. J’ai donc rappelé à mes parents que mes grands-parents étaient des entrepreneurs. 

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Entrevue exclusive avec le Dr Clayborne Carson: L'un des historiens les plus éminents de l'Amérique sélectionné pour un Oscar PDF Print E-mail
Written by Patricia Turnier   
Wednesday, 05 October 2011 03:00
Clayborne Carson est né à Buffalo (New York) mais a grandi au Nouveau-Mexique où il a fait ses études de première année à l’Université du Nouveau-Mexique.  Il a obtenu son B.A   en 1967, sa maîtrise ès lettres en 1971 et son doctorat en 1975 à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA).  Dr Carson a été impliqué dans le mouvement des droits civiques et dans les protestations contre la guerre du Vietnam durant ses études universitaires.  En 1985, Madame Coretta Scott King lui a demandé de mettre sur pied The Martin Luther King Jr.  Papers Project.  En tant que directeur fondateur, Carson s’est occupé de la compilation et de l’édition des 14 volumes des sermons du Dr King, de l’ensemble de sa correspondance et des écrits non publiés .  Il a aussi édité des travaux ne figurant pas dans le Papers Project tels que l’ouvrage Martin Luther King:  Autobiographie , 1998 (l’enregistrement de ce livre a remporté un prix Grammy plus tard en 1999 en tant que meilleur documentaire mis sur CD).  Diverses publications de Carson ont été traduites en plusieurs langues.  Dr Carson a enseigné et tenu des conférences à travers les Etats-Unis et à l’étranger:  France, Grande-Bretagne, Chine, Inde, Afrique du Sud, Zimbabwe, Tanzanie parmi d’autres pays. Présentement, il est professeur d’histoire à l’Université Stanford où il est également directeur fondateur de l’Institut de recherche et d’éducation King.  En sus, Carson est le Professeur Distingué King  à l’Université Morehouse.  Pendant sa carrière, Dr Carson a été professeur visiteur à l’American University, UC Berkeley et Emory.  Il a aussi été un membre  au Centre d’études avancées des sciences béhavioristes à Stanford.  Il a été conseiller senior pour la remarquable série télévisée Eyes on the Prize:  America at the racial crossroads –1965-1985, une vidéo de 14 heures de PBS (1989) ayant remporté des prix.  Il a occupé le rôle de conseiller en tant qu’historien pour le documentaire ayant remporté un Oscar  pour Freedom on my mind (1985).  Les publications du Dr Carson apportent un éclairage aux mouvements protestataires et des idées politiques des Afro-Américains au cours de la période postérieure à la deuxième guerre mondiale.  Son travail est apparu dans plusieurs importants périodiques historiques, dans de nombreuses encyclopédies et dans des magazines populaires.  Son premier livre, In Struggle: SNCC and the Black Awakening of the 1960s, une étude sur le SNCC  a été publié en 1981 et a gagné le prix Frederick Jackson Turner de l’Organisation des historiens américains.  Parmi les distinctions honorifiques et les prix conférés, Dr Clayborne Carson a reçu un grade honorifique spécialement  significatif  en 2007 de l’Université Morehouse car cette institution a été fréquentée par de grands hommes tels que Martin Luther King, Jr et Sr.

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Entrevue avec l'auteur Omar Ba PDF Print E-mail
Written by Pape Cissoko   
Monday, 25 July 2011 19:25
Le livre d'Omar BaPape Cissoko a rencontré Omar Ba en septembre 2009 en France.  Monsieur Ba est né au Sénégal en 1982.  Il a étudié la sociologie à Saint-Étienne, puis l'EHESS jusqu'en 2006.   Dans la présente entrevue, il parle de son livre publié aux éditions Max Milo qui a suscité un grand intérêt en France.  Omar Ba traite notamment du mirage que représente l'émigration pour les jeunes Africains qui rêvent de l'Occident  et affirme que cette émigration n'est pas seulement liée à la pauvreté.  Monsieur Ba expose ici son point de vue en tant qu'immigré africain.  Je suis venu, j'ai vu, je n'y crois plus est à contre-courant de l'ordre établi.  Il serait souhaitable que cet ouvrage soit traduit en plusieurs langues:  wolof, anglais, espagnol, etc.  Cette entrevue a été publiée en Europe en 2009. 
 
P.C.  Parlons du FOND de votre dernier ouvrage et dites-moi pourquoi autant de jeunes risquent leur vie dans les pirogues de la mort ? La situation est si catastrophique ?

O.B.  La situation est catastrophique pour beaucoup de jeunes. C’est évident. En revanche dans mon livre j’ai voulu mettre en lumière un aspect tout aussi déterminant:  voir plus que la seule dimension économique. Il faut savoir que plus de 46% des jeunes qui tentent l’aventure vers l’Europe avaient dans leur pays d’origine une occupation. Certains cèdent des commerces, d’autres s’endettent ou font cotiser leurs proches pour aller vivre ce qu’ils considèrent comme un rêve. Songez qu’en Italie, notamment, des jeunes ont payé 5000 ou 6000 euros pour venir vivre dans la clandestinité.

Dans leur esprit, il suffit de poser un pied en Europe pour que tous les soucis s’effritent. On voit bien que la seule dimension économique (et matérielle) ne suffit pas à expliquer l’obsession des jeunes pour l’émigration. Je décris dans mon livre comment l’idée fixe selon laquelle « émigration = réussite » piège des milliers d’Africains. Il est donc réducteur de dire que les Africains quittent leurs pays parce qu’ils sont tous pauvres, démunis, persécutés etc. Aussi longtemps qu’on prendra le problème sous cet unique angle, les solutions tarderont à poindre.
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Une entrevue véridique avec le Dr Ben Carson MD: Une icône américaine PDF Print E-mail
Written by Patricia Turnier   
Tuesday, 05 July 2011 03:00

Dr Benjamin Solomon Carson Sr., MD est né au Michigan en 1951 d'une jeune mère issue des quartiers pauvres de Detroit.  Dr Carson et son frère aîné, Curtis, ont grandi dans un milieu défavorisé où le crime et la violence régnaient.  Ses parents se sont divorcés lorsque Dr Carson était très jeune.  Dr Carson et son frère ont été élevés par leur mère.  Suite au divorce de ses parents, Carson a perdu confiance en lui-même et croyait ses camarades de classe qui l'insultaient en le traitant de tous les noms.  Il a intériorisé ces insultes et il a commencé à développer un violent tempérament.  Sa mère l'a encouragé ainsi que son frère à relever le défi en s'efforçant à rechercher l'excellence.  Grâce à la puissante confiance que sa mère plaçait en lui, ce dernier a  retrouvé son assurance et s’est instruit de son propre chef  en lisant deux livres par semaine.  Il devait fournir des comptes-rendus de ses lectures à sa mère.  Cette dernière avait une troisième année de scolarité mais un doctorat de la vie.  Constamment elle motivait Carson en lui disant, “Bennie, si tu sais comment lire, tu peux savoir et apprendre pratiquement tout ce que tu veux.  Les portes du monde sont ouvertes à n’importe quelle personne qui sait lire.  Et mes fils rencontreront le succès dans la vie parce qu’ils deviendront les meilleurs lecteurs de leur école”.   Sa mère vérifiait régulièrement ses devoirs ainsi que ceux de son frère.  Elle les encourageait à relever le défi d’exceller via la lecture tout en les incitant à fermer la télévision.  Les notes de Carson se sont améliorées graduellement. Dr Carson a partagé les pensées suivantes à l’âge tendre de huit ans:  “J’adore écouter des histoires à l’église et il semble que les missionnaires sont les gens les plus nobles du monde.  Ils ont fait ces sacrifices.  Oh là là!   Existe-t-il quelque chose de plus formidable que cela?”.  Les incroyables accomplissements du Dr Carson sont remarquables et en dépit de ses difficultés au début de sa vie, il a réussi envers et contre tout.  La discipline de Carson, sa persévérance, son dur labeur et sa foi profonde en la religion ont porté fruit.  Il est passé du dernier rang en tant qu’étudiant au premier.  Il n’a jamais baissé de niveau depuis.

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Entrevue exclusive avec l'une des artistes les plus brillantes de l'industrie de la musique: Senaya PDF Print E-mail
Written by Patricia Turnier   
Tuesday, 05 July 2011 00:35
 

Photo :  Guillaume Simoneau

 
La jeune et rayonnante Senaya est née sous le soleil du Sénégal plus précisément à la capitale Dakar.  Très fière de ses origines, elle se considère à la fois sénégalaise et guadeloupéenne.  En effet, son père est un homme d’affaires sénégalais et sa mère est d’origine  guadeloupéenne.   Cette dernière œuvrant dans le domaine médical possède une très belle voix.  En sus, les parents de Senaya sont de grands mélomanes.  L’artiste, mère d’une fillette, a vécu dans plusieurs pays:  Guadeloupe, France, Venezuela, Porto Rico et depuis 1996 elle demeure à Montréal.  Tous ses voyages lui ont permis de développer une grande capacité d’adaptation et de se doter d’un riche vécu.  Senaya est empreinte d’un immense héritage culturel.  Ainsi,  l’artiste porte en elle des racines « afro-antillaises » et aussi des origines indiennes qu’elle hérite de sa grand-mère.  Senaya est une amoureuse de la diversité culturelle et elle ne peut faire autrement que de posséder une grande ouverture sur le monde.  Senaya porte plusieurs chapeaux.  Elle est autrice-compositrice-interprète et autodidacte.  Ses chansons s’inspirent de la mosaïque culturelle dont elle a su s’imprégner.  Senaya peut chanter de la salsa, du zouk, du blues, de la soul acoustique, du jazz antillais, R&B, etc.  Cette artiste est devenue la première noire au Québec à avoir remporté le prix de l’interprète de l’année à la 35e édition du Festival International de la Chanson de Granby  (le plus grand festival francophone au Canada  et en Amérique) en 2003.  Senaya a collaboré avec Steven Tracey, ancien producteur de Corneille.  Ainsi, Steven Tracey est le producteur exécutif du premier album de Senaya:  «Garde la tête haute».   Ce CD (comportant 13 chansons) fut lancé le 23 août 2005 via la prestigieuse compagnie québécoise de disques Audiogram.  Il a été réalisé en collaboration avec Sonny Black et Wesley Louissaint.  Le premier succès fut « Garde la tête haute ».  Les textes sont profonds et touchants.  L’artiste nous livre un message d’espoir.  Elle se démarque par son charisme et par la qualité de ses écrits.
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